• Le Lord-maire de la City conduit une mission financière en Tunisie
    TUNISIE - 15 février 2005 - AFP

    Michael Savory, le Lord-maire de la City de Londres, la place financière de la capitale britannique, est attendu jeudi en Tunisie pour une visite officielle de trois jours à la tête d'une délégation composée de financiers et de responsables des départements du commerce et de l'investissement britanniques.

    Sa visite vise à donner une impulsion à l'investissement britannique et "édifier des passerelles de tranfert d'expertise et de savoir-faire britannique" en Tunisie, a indiqué mardi Alan Goultry, ambassadeur de Grande-Bretagne en Tunisie.

    La Grande-Bretagne prendra, en juin, la présidence tournante de l'Union Européenne et souhaite appuyer l'intégration de l'économie tunisienne dans l'espace euro-méditerranéen, a-t-il déclaré à la presse.

    M. Savory a rang de ministre et est considéré comme le porte-parole de la communauté d'affaires et de la place financière de Londres.

    British gas est le premier investisseur étranger en Tunisie où il exploite le gisement Miskar qui fournit à ce pays 65% de ses besoins en gaz naturel.

    En 2004, la balance commerciale était favorable à la Tunisie pour une valeur d'échanges globale de 730 millions de dinars (460 millions d'euros environ).

    Quelque 300.000 touristes britanniques visitent annuellement la Tunisie

    Américains à Tunis
    ETATS-UNIS - 13 février 2005

    William A. Lawrence, le responsable du desk Tunisie au sein du département d'État américain, séjourne actuellement à Tunis, où il a déjà rencontré des membres du gouvernement, des opposants et des représentants de la société civile. Son patron, Scott Carpenter, sous-secrétaire d'État chargé de l'Initiative de partenariat entre les États-Unis et le Moyen-Orient (Mepi), s'est lui aussi rendu, le 4 février, dans la capitale tunisienne, en visite officielle. « La Tunisie peut s'appuyer sur ses acquis économiques et sociaux pour réaliser des progrès dans d'autres domaines, comme la liberté d'expression et la liberté de presse », a estimé le responsable américain.

    Tunisie
    Le temps de la démocratie

    Après le Premier ministre français, ça a été le tour du sous-secrétaire d'Etat adjoint américain de se rendre en Tunisie. Mais le son de cloche est différent entre Paris et Washington. Si la France fait tout pour éviter de heurter les sensibilités tunisiennes, les Etats-Unis, eux, ne semblent pas s'embarrasser de ces considérations. Les progrès socio-économiques « enviables » réalisés en Tunisie forment « une base solide pour étendre les libertés », en particulier la liberté de presse et d'expression, a dit le responsable américain. Ce n'est pas tout : Scott Carpenter a affirmé qu'il était « temps pour la Tunisie d'aller plus rapidement de l'avant dans la démocratie politique ».


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  • Tunisie : Répression d'ONG tunisienne des droits de l'Homme
    mercredi 16 février 2005

    à la veille de la réunion préparatoire du SMSI

    Genève - Paris, le 15 février 2005 - L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme, programme conjoint de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), exprime son inquiétude face aux entraves à la liberté de réunion et aux activités des défenseurs des droits de l'Homme en Tunisie. L'Observatoire est d'autant plus préoccupé par la persistance de telles violations de libertés fondamentales que la Tunisie a été sélectionnée pour accueillir la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) du 16 au 18 novembre 2005, dont la deuxième réunion du Comité de préparation se tiendra à Genève du 17 au 25 février 2005.

    Le matin du 12 février 2005, plus d'une centaine d'agents de police en civil ont été déployés dans la rue Abou Dhabi à Tunis, devant l'entrée de l'immeuble où se trouve le local du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT), ainsi que dans les carrefours des rues attenantes. Les forces de l'ordre ont fait savoir aux membres du Conseil qui devaient tenir une assemblée générale, maintes fois reportée, qu'ils avaient reçu pour instruction d'interdire la tenue de la réunion, et ce par tous les moyens.

    L'assemblée générale avait été initialement prévue le 11 décembre 2004. Elle n'a cependant pas pu avoir lieu car un dispositif de près de 150 policiers tentait d'empêcher les activistes d'accéder aux locaux en les agressant verbalement et physiquement, puis les a dispersés violemment. La réunion a été reportée au 16 janvier 2005 mais là encore, un important dispositif policier encerclant les locaux en a empêché la tenue.

    Le même type d'événements se sont produits le 28 janvier 2005 alors qu'aucune réunion n'était prévue. Les membres du bureau du CNLT ont été empêchés d'accéder à leur local par un déploiement policier. Le lendemain, ils ont constaté que la porte d'entrée du bureau avait été forcée et qu'elle n'ouvrait plus, ce qui les a obligés à briser la serrure. Une fois dans le local, ils ont pu constater que les ordinateurs avaient été endommagés et la connexion Internet ne fonctionnait plus.

    De nombreuses associations de défense des droits de l'Homme en Tunisie sont malheureusement régulièrement victimes de ces pratiques. Le 3 janvier 2004, l'Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP) s'était, elle aussi, vue interdire la tenue de son assemblée générale par un impressionnant déploiement policier.

    D'autre part, l'Observatoire, rappelle que le CNLT n'est toujours pas reconnu par les autorités tunisiennes en dépit de ses nombreuses requêtes en ce sens. Sans reconnaissance, le Conseil ne peut participer aux travaux du SMSI. Ceci concerne également les organisations de défense des droits de l'Homme suivantes : l'Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP), l'Association de lutte contre la torture (ALTT), le Centre tunisien pour l'indépendance de la justice et des avocats (CIJA), le Rassemblement pour une alternative internationale de développement (RAID) et la Ligue des écrivains tunisiens libres (LEL).

    L'Observatoire rappelle que ces mesures sont en contradiction avec les principes de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l'Homme adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1998, qui stipule dans son article premier que " chacun a le droit, individuellement ou en association avec d'autres, de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l'Homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international " et dans son article 5.a qu'afin " de promouvoir et protéger les droits de l'Homme et les libertés fondamentales, chacun a le droit, individuellement ou en association avec d'autres, de se réunir et de se rassembler pacifiquement. "

    L'Observatoire demande aux autorités tunisiennes de mettre un terme à tout acte de harcèlement ou entrave au travail des membres du CNLT ainsi que de tous les défenseurs des droits de l'homme dans le pays et rappelle qu'en tant que pays hôte du prochain SMSI, la Tunisie est tenue de se conformer aux obligations internationales en matière de droits de l'Homme, en particulier le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel elle est partie.

    Contact presse : FIDH : 00 33 1 43 55 25 18 / OMCT : 00 41 22 809 49 39


    Voir en ligne :observatoire@iprolink.ch


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  •  

    Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques
    33 rue Mokhtar Atya Tunis
    Président d'honneur : le doyen défunt Mohammed Chakroune

    Tunis, le 12 février 2005

    Maitres Mohammed Nouri et Mokhtar Yahyaoui sont empêchés de participer aux travaux préparatoires du sommet sur la société de l'information à Genève


    Dans le cadre de la participation de la société civile tunisienne aux travaux préparatoires au sommet sur la société de l'information qui se tiendra à Genève, et au regard de l'importance conférée par l'AISPP à ces travaux, cette dernière avait décidé de déléguer son président Maître Mohammed Nouri et un membre du comité de liaison chargé des relations extérieures, Maître Mokhtar Yahyaoui, pour participer à ces travaux.

    Quelle ne fut pas leur surprise, alors qu'ils étaient sur le point de se rendre en Suisse, de se voir informer par Faouzi Sassi, juge d'instruction de la deuxième chambre du Tribunal de Première Instance de Tunis, de la permanence de la décision d'interdiction de voyage prise à leur encontre début août 2003, dans le cadre de l'affaire n°94392.

    L'AISPP avait publié un commentaire sur une information distillée par diverses sources faisant état d'une personne dénommée Béchir Ferchichi, qui avait présenté une demande d'asile politique en France, en mentionnant qu'il craignait pour sa vie, notamment depuis l'arrestation de l'un de ses amis, dénommé Maher Osmani, à des fins d'interrogatoire sur une affaire concernant son surf sur internet avec un groupe d'amis sur des sites prohibés, et qui aurait été torturé à mort.

    L'AISPP a demandé aux autorités dans le cadre de ce commentaire d'ouvrir une enquête sur les circonstances de l'affaire. Il y eut effectivement ouverture d'une instruction au cours de laquelle furent déférés Béchir Ferchichi et son frère Tarek Ferchichi, pour diffusion de fausses nouvelles, mais l'AISPP a eu la surprise de voir Maîtres Nouri et Yahyaoui mêlés à l'affaire trois mois plus tard.

    Nombres d'avocats à leur tête le batonnier, se sont présenter pour les défendre, mais la défense s'est heurtée au refus d'entrer dans le bureau de l'instruction et de faire son travail. Le juge d'instruction a conditionné la présence de la défense à la limitation à quatre ou cinq avocats seulement, ce que la défense a considéré comme atteinte aux droits de la défense. Malgré les démarches entreprises par le doyen auprès du ministère de la Justice pour régler la question en conformité avec la loi, le juge d'instruction a campé sur sa position, contrevenant aux règles de procédure et en violation des droits de l'homme. Le comité national des avocats a publié le 8 août 2003 un communiqué dans lequel il dénonçait cette grave violation des droits de la défense et a considéré que ce qui se passait n'était qu'une étape du plan concocté par les autorités contre la profession d'avocat, ses structures et les droits de la défense, et que ces pratiques illégales consacraient l'absence d'autonomie de la justice.

    A partir de cette date et jusqu'à ce jour, le juge d'instruction n'a pas interrogé maîtres Mohammed Nouri et Mokhtar Yahyaoui, et les a privés de leur droit à voyager à l'étranger. Cela a porté atteinte à l'activité d'avocat dans la défense des intérêts des clients et à celle du militant et défenseur des droits de l'homme à la tête d'une association, et a empêché de répondre aux invitations émanant d'associations internationales.

    L'AISPP considère que l'interdiction faite à Maitres Nouri et Yahyaoui de voyager à l'étranger s'inscrit dans une série d'entraves et d'attaques visant l'association, ses membres et les défenseurs des droits de l'homme dans le pays et elle exige du pouvoir qu'il mette un terme à ces entraves. Elle appelle les organisations nationales et internationales à oeuvrer pour que l'association et ses membres aient droit à agir en conformité avec les dispositions constitutionnelles et les conventions internationales ratifiées par l'Etat tunisien.


    Pour l'Association
    le secrétaire général
    Maître Saïda Akremi


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  • TUNIS - Les autorités tunisiennes ont qualifié dimanche de "fallacieux" les propos tenus par le chef d'un parti d'opposition "faisant croire notamment à une +présidence à vie+ en Tunisie et à une prétendue +crise économique exacerbée+".

    "Ces déclarations sont irresponsables et ne reposent en réalité sur aucun fondement", indique la déclaration officielle à Tunis.

    Le chef du Parti démocratique progressiste (PDP, opposition légale), Ahmed Nejib Chebbi avait appelé samedi soir à la formation d'une coalition démocratique en Tunisie en vue des élections municipales.

    Il avait brossé un sombre tableau de la situation politique et socio-économique, suite aux dernières élections qui ont permis la reconduction au pouvoir du président Zine El Abidine Ben Ali et de son parti.

    M. Chebbi avait dénoncé "le règne de la présidence à vie" et décrit une "crise économique exacerbée" avec montée du chômage, recul de l'investissement et absence de transparence.

    "La présidence à vie a été abolie en Tunisie depuis novembre 1987 et cette abrogation est irréversible", indique-t-on officiellement en rappelant que "la Constitution tunisienne limite l'âge de tout candidat à la présidence à 75 ans et que des élections présidentielles sont organisées tous les cinq ans".

    "La Constitution et les lois tunisiennes garantissent également les libertés publiques (et) les élections présidentielle et législatives d'octobre dernier se sont déroulées dans la transparence totale comme l'ont relevé tous les observateurs internationaux présents", a-t-on indiqué de même source.

    M. Ben Ali, 68 ans, au pouvoir depuis 17 ans, a été réélu en octobre dernier avec 94,48% des suffrages pour un nouveau mandat de cinq ans, face à trois candidats de l'opposition qui ont obtenu moins de 6%.

    Il a remporté son quatrième mandat grâce à un amendement de la Constitution approuvé par référendum et contesté par une partie de l'opposition, l'ancien texte limitant à trois le nombre des mandats présidentiels.

    "Le fait que M. Chebbi (comme les autres responsables de formations politiques, associatives et syndicales) tiennent régulièrement des réunions librement et s'expriment sans restriction dans les médias tunisiens et internationaux en atteste", indique-t-on de source officielle.

    Enfin, "tous les indicateurs objectifs attestent de la bonne situation économique en Tunisie, le taux de croissance a atteint 5,8% en 2004 et sera supérieur à 5% en 2005 (...) le niveau de vie des Tunisiens est en constante augmentation (...) le chômage est en baisse (13,9% contre plus de 15% il y a 10 ans) et le nombre d'investissements directs étrangers en Tunisie s'accroît sans cesse...", conclut-on de même source.

    (©AFP / 13 février 2005 14h29)


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